

Caroline MacDonald
Grande sportive amoureuse du corps humain
Caroline MacDonald aime beaucoup la biologie et les sports. Elle voulait faire un métier qui alliait les deux et la kinésiologie était le meilleur choix. Elle est dans sa deuxième année d’un baccalauréat en kinésiologie à l’Université de Moncton et aspire à devenir une thérapeute sportive. Elle aime l’idée de pouvoir réarranger le corps humain surtout lorsqu’une partie du corps fait mal. Elle trouve ça vraiment cool et elle voulait aussi le faire en français, car elle trouve que le monde est plus confortable dans sa langue maternelle.
Elle a appris le français à la maison avec sa mère dès un jeune âge et le parle avec ses frères et sœurs. « Je veux vraiment garder ma langue maternelle. Ma mère est allée à l’université, c’était en anglais et elle a commencé à perdre son français. Moi, je ne voulais pas que ça m’arrive et aussi si j’étudie en français, je vais pouvoir offrir mes services comme thérapeute athlétique en français et ça va aider les gens », dit-elle.
Caroline était à l’école François-Buote de la maternelle à la 10e année. Elle a changé d’école, car il n’y avait pas assez d’équipes de sport féminin, seulement le volleyball. Il n’y avait pas de basketball ou de soccer et elle a essayé de commencer des équipes, mais il n’y avait pas assez d’étudiantes intéressées. C’était devenu un défi pour elle, car elle a besoin de sports pour sa santé mentale. Elle a donc étudié en immersion en 11e et 12e année à l’école Colonel Gray High. Elle devait traduire tous les termes qu’elle avait appris en français vers l’anglais, dont la biologie, et c’était vraiment difficile. Elle a dû à nouveau retraduire vers le français lorsqu’elle a commencé sa première année à l’Université de Moncton. C’était l’un de ses plus gros défis.
« Si ma jambe est cassée et j’essaie d’expliquer à quelqu’un, mon cerveau va penser en français et ça va être vraiment difficile d’essayer de tout traduire en anglais. Ça fait mal quand je marche ou quand je veux lever ma jambe pour monter les escaliers. C’est dur de communiquer ça en anglais quand ta langue maternelle est en français », dit-elle.
Caroline pense qu’avoir un service en français apporte plus à la communauté acadienne et francophone. Elle préfère aller voir son optométriste plus que son médecin car c’est beaucoup plus facile et confortable puisque son optométriste parle français.
« J’aimerais faire mes 4 années à Moncton en kinésiologie et après ça, j’aimerais faire une maîtrise en thérapie athlétique et j’espère pouvoir revenir à l’Île si je peux me trouver un emploi. Je vais revenir à l’Île et essayer de faire quelque chose en français et en anglais, être bilingue », explique-t-elle.


