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Jonathan Ndayegamiye

Futur technicien en radiologie

Jonathan Ndayegamiye, un futur technicien en radiologie attaché au bilinguisme


Jonathan Ndayegamiye, 18 ans, est né au Québec, avant de déménager à l’âge de 6 ans à Charlottetown. Élevé dans une famille francophone, ses parents l’ont rapidement inscrit à des écoles anglophones (Immanuel Christian School, Grace Christian School et Colonel Gray High School) pour qu’il puisse apprendre l’anglais, après seulement une année passée à l’École François-Buote.

« [Dans les deux premières écoles], il y avait des cours en français, mais ils étaient pas trop sérieux. Il y a même des fois où ils devaient préparer des cours juste pour moi », se souvient-il. Arrivé à Colonel Gray, entre sa 10e et sa 12e année, il a eu davantage de cours en français, grâce au programme d’immersion. « Je trouve que c’est bien qu’il existe des programmes d’immersion pour que les anglophones puissent comprendre un peu plus la culture, estime-t-il. Moi je ne suis pas un Acadien, mais je peux dire que je comprends un peu plus la culture acadienne en étant exposé à une autre langue que l’anglais. »


Son parcours scolaire anglophone lui sert aujourd’hui dans son cursus universitaire. Jonathan attaque sa deuxième année à l’Université Dalhousie, à Halifax, où il se forme à devenir technicien en radiologie. « Le technicien, c’est la personne qui prend les photos, fait les tests et qui transporte parfois les patients. Mais il ne fait pas le diagnostic, il n’est pas radiologue », explique-t-il.

Le jeune homme a lui même trouvé sa vocation, mais une expérience de bénévolat dans une maison pour personnes âgées, à Beach Grove Home, a conforté son envie de travailler dans le monde de la santé : « J’ai vu que c’était quelque chose que je pouvais faire pour le reste de ma vie sans m’ennuyer. J’aime parler aux personnes, j’aime les aider. »


Ses cours sont intégralement en anglais, ce qui ne lui pose pas de problème. « Au début, j’étais beaucoup plus confortable en français qu’en anglais. Maintenant je dirais que je suis plus confortable en anglais, parce que je suis toujours dans des environnements anglophones. Mais j’essaie de faire de mon mieux pour garder mes connaissances en français. En plus, mon père travaille comme enseignant en français à l’Université Sainte-Anne, alors il y a un peu de pression de sa part », reconnaît-il. « Et je sais qu’être bilingue offre plus d’opportunités ici au Canada. »


Malgré son jeune âge, Jonathan Ndayegamiye est déjà bien conscient des enjeux du bilinguisme dans son domaine. « Même si on se pose comme un pays bilingue avec des services bilingues, ce n’est pas toujours quelque chose que l’on voit dans les hôpitaux, reconnaît-il. Tout le monde devrait avoir le droit au meilleur soin possible. Et ce soin ne peut pas être donné si la personne ne peut pas complètement expliquer ce qu’il lui arrive. » Il prend notamment l’exemple de son père, qui parle mieux français qu’anglais. « Pour moi, c’est vraiment important qu’il y ait des personnes qui puissent l’aider et le comprendre », assure-t-il.


Malgré ses origines québécoises, Jonathan considère l’Île-du-Prince-Édouard comme sa maison et souhaite s’y installer « à long terme » une fois ses études terminées. Grâce à une bourse qu’il a obtenue, il a déjà signé un contrat de deux ans qui lui permettra de venir travailler comme technicien en radiologie dans les années futures. En attendant, il continue d’apporter son soutien à la « belle communauté » insulaire en travaillant notamment pour Parcs Canada l’été.

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