

Samuel Farag
Passionné de recherche médicale
Samuel Farag est dans sa 2e année en médecine à l’Université de Sherbrooke. Il a fait une partie de son primaire à l’École-sur-Mer avant de continuer dans des écoles en immersion française et graduer de Three Oaks Senior High. Après un diplôme des sciences de la santé à l’Université de Moncton, il a déménagé à Sherbrooke, vivant avec son frère et sa sœur qui étudient aussi en médecine.
Samuel a appris le français à travers sa mère qui l’a encouragé à poursuivre ses études en français. « C’est elle qui nous a vraiment recommandé de continuer nos études en français pour pouvoir solidifier la langue française et pouvoir aider les gens dans le futur, non seulement en anglais mais en français aussi, » dit-il.
Samuel, sa sœur Karen et Georgie McKenna, étudiante en kinésiologie, ont lancé en collaboration avec la ville de Summerside un programme de sensibilisation aux cancers de la peau avec des distributrices de crème solaire dans des lieux publics. Les trois ont exploré l’avantage de la prévention primaire des cancers et maladies de la peau causées par le soleil. Après des recherches, ils ont découvert que l’île est une des provinces qui a la prévalence de cancers de peau le plus haut au Canada et il y avait un besoin de prévention. Grâce à ce projet, les résidents de Summerside pourront utiliser les distributrices dès l’été 2022.
Pour Samuel, c’est important d’offrir un service en français et rendre les personnes à l’aise : « En tant que médecin, on doit vraiment bâtir une relation de près avec le patient et si on peut bâtir cette relation-là dans la langue qui le rend plus à l’aise, ça va être vraiment bénéfique parce qu’il va pouvoir nous décrire exactement comment il se sent et qu’est-ce qu’il attend de nous. »
Samuel était hésitant de revenir à l’île après ses études car il est surtout intéressé par l’enseignement et la recherche. Depuis l’annonce de l’ouverture de la Faculté de médecine à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard à Charlottetown, prévu en automne 2023, il s’est dit qu’il aimerait retourner à l’île pour travailler. « Je vais pouvoir enseigner et faire de la recherche dans une école de médecine à l’île que j’aime beaucoup. C’est les 3 choses que je cherchais pour un métier, » dit-il.


