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Marissa Hashie

Conseillère scolaire

Marissa Hashie, une conseillère scolaire qui adore les écoles francophones


Il suffit d’échanger quelques minutes avec Marissa Hashie pour comprendre à quel point son métier la passionne. À 28 ans, la jeune femme travaille en tant que conseillère scolaire pour la Commission scolaire de la langue française (CSLF). Elle s’occupe plus précisément de trois écoles : François-Buote à Charlottetown, La-Belle-Cloche à Souris, et Saint-Augustin à Rustico. L’année passée, elle a même «eu la chance» de travailler dans son ancienne école primaire, l’École-sur-Mer à Summerside, où ses deux petits frères sont aujourd’hui élèves.


«J'adore travailler dans les écoles francophones, assure-t-elle. Ils ne pourront jamais se débarrasser de moi, c’est vraiment ma place. C’est comme une communauté, une famille, parce que je suis 100% acadienne.»


Très tôt Marissa a su qu’elle voulait aider les enfants. Sa vocation est née d’une expérience familiale douloureuse. «J'avais un petit frère qui est décédé à presque 5 ans. Il avait eu un thérapeute en musique à l’hôpital et cet homme-là a complètement changé l’état de mon petit frère. J’ai décidé que je voulais faire ça pour les autres enfants», raconte-t-elle.


Puis, son projet professionnel a pris forme au secondaire : «Quand j'étais en dixième année, en immersion à Three Oaks à Summerside, il y a eu une présentation avec notre conseillère scolaire et immédiatement je me suis dit que je voulais faire ça. Je voulais être elle. Je lui ai demandé ce qu’il fallait faire.»


Après avoir obtenu son baccalauréat en psychologie en 2018, puis un autre en éducation en 2019 à l'Université Acadia, à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, Marissa est revenue à l’Île-du-Prince-Édouard, elle a commencé sa carrière de conseillère dans les écoles anglophones en 2021, tout en suivant une maîtrise en ligne en counselling, qu’elle a graduée en 2023. «Je vis comme un privilège le fait que la vie m’a donné la chance de faire les études qui ont mené à ce travail.»


Son rôle consiste à fournir un soutien en santé mentale aux enfants, que ce soit pour des problèmes scolaires ou familiaux. Par son intervention, elle souhaite leur fournir des outils qui leur permettront, une fois adulte, de surmonter les difficultés. «Je veux que les élèves sachent qu’ils ne sont jamais seuls, explique-t-elle. C’est correct de ne pas être tout le temps content, c’est normal d’avoir plein d’émotions.»


Maintenant qu’elle travaille pour des écoles francophones, Marissa incite les enfants à exprimer leurs problèmes en français. Mais elle sait aussi faire preuve de souplesse : «Si un élève est en crise émotionnelle et que sa langue primaire est en anglais, tu ne veux jamais les forcer à traduire les mots en français. Il n’y a rien de mal à parler en anglais. Il faut juste encourager de façon positive à parler en français.»


Elle insiste aussi sur l’importance d’être bilingue : «C’est vraiment un avantage quand tu es adulte.» Elle-même ne pensait pas, pendant ses études, travailler pour des écoles francophones. Le fait d’être bilingue lui a ouvert plus de portes.


L’été, quand les classes sont fermées, Marissa fait aussi des thérapies privées avec les jeunes. Elle envisage aussi de prendre des clients plus âgés, qui ont entre 18 et 25 ans, pour voir si elle aime ça.


En dehors de son travail, la jeune femme se dit fière de sa culture acadienne et de sa langue. À tel point qu’elle n’envisage plus de quitter l’Île-du-Prince-Édouard, comme ça a pu être le cas quand elle était plus jeune. «À 17 ou 18 ans, je me sentais un peu coincée et je voulais explorer le monde», se souvient-elle. Mais après six ans d’études universitaires en Nouvelle-Écosse, elle a réalisé à quel point l’Île lui manquait. «Quand je suis revenue, j’ai senti que c’était là où je devais être. Pas juste pour aider les élèves, mais aussi pour moi-même.»

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