

Rachelle Gallant
Massothérapeute
Rachelle Gallant, une massothérapeute fière de ses racines acadiennes
Rachelle Gallant, 28 ans, est née à l’Île-du-Prince-Édouard et a fait toute sa scolarité en français, d’abord à l’École-sur-Mer, à Summerside, puis à l’École évangéline. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est ensuite tournée vers des études en français, à Dieppe, au Nouveau-Brunswick. Elle y a intégré le collège de massothérapie pendant deux ans, une vocation qui est née de sa jeunesse sportive.
« J’ai toujours fait du sport en grandissant, et je pense que c’était une bonne manière de comprendre comment le corps fonctionne. J’ai joué au hockey, au soccer, au badminton… », explique-t-elle.
Devenue massothérapeute agréée en 2018, Rachelle a d’abord travaillé au CBI Health Group, à Summerside, avant de rejoindre le Wellness Spot, toujours dans la même ville, en janvier 2025. Elle travaille avec tout type de patients : des personnes qui ont eu des accidents d’auto, des personnes qui se sont sont faites mal au travail, des sportifs qui se sont blessés…
Son bilinguisme est un atout dans sa profession. « J’ai beaucoup de clients qui viennent me voir parce que je parle français. Certains viennent d’arriver sur l’Île-du-Prince-Édouard et ne parlent pas beaucoup anglais », assure-t-elle.
Elle nous raconte d’ailleurs une anecdote qui l’a marquée : « J’avais des clients qui ne savaient pas que je parlais français, mais moi je pouvais dire qu’ils étaient plus francophones. Alors je leur ai demandé s’ils parlaient français et ils étaient vraiment contents quand j’ai commencé à parler en français. »
Le confort de ses patients est important pour Rachelle, d’autant qu’elle leur donne souvent des exercices et des étirements à faire qui sont plus faciles à comprendre quand ils sont expliqués dans la langue avec laquelle ils sont le plus à l’aise.
Rachelle est aussi particulièrement attachée à ses racines acadiennes, héritées de sa famille : « Je trouve que c’est important d’être capable de parler les deux langues. J’ai un frère et une sœur qui ont tous deux besoin du français pour leurs emplois parce qu’ils travaillent pour le gouvernement fédéral. Si j’ai des enfants un jour, je tiendrais à ce qu’ils parlent français parce que c’est important de connaître les deux langues, surtout au Canada. »
La jeune massothérapeute s’investit aussi dans sa communauté, en lien avec sa passion pour le sport. « Ça fait 7 ou 8 ans que j’aide à entraîner une équipe de hockey de jeunes de 9 et 10 ans », précise-t-elle. Une discipline qu’elle continue de pratiquer l’hiver.


